Édition du mardi 6 avril 2004
Vers une déclaration commune des associations d'élus sur la réforme de la taxe professionnelle
Toutes les associations délus devraient signer, demain, 7 avril, une déclaration commune sur la réforme de la taxe professionnelle. Ce sera à lissue du colloque qui se tiendra sur le thème «Faut-il maintenir un impôt économique local ?».
Une réflexion majeure qui devrait apporter sa pierre à la réflexion menée par la Commission de réforme de la taxe professionnelle, installée par le Premier ministre le 26 février dernier. Cette commission a dores et déjà tenu deux réunions la dernière sest tenue le 17 mars au ministère des Finances. Cette séance avait été consacrée aux enseignements quil était possible de tirer du 15e rapport du Conseil des impôts et des réformes successives de la fiscalité locale pesant sur les entreprises. Dans ce rapport, datant de 1997, le Conseil avait considéré que la taxe professionnelle devait être radicalement réformée, en nétant plus fixée au niveau local mais national, avec linstauration dun taux national uniforme au terme dune période de transition dau moins dix ans, voire quinze ou vingt ans.
Pour leur part, les associations délus sont toutes sur la même longueur dondes. En mars dernier, à lunanimité, elles avaient déjà demandé au gouvernement :
- quaucune mesure législative nintervienne, en ce qui concerne la franchise de taxe professionnelle des nouveaux investissements (sauf compensation intégrale par un dégrèvement réel), avant le vote de la loi organique qui doit définir les ressources propres et le montant de leur part déterminante ;
- que soit prise en compte, dans le projet de loi organique relatif à lautonomie financière des collectivités territoriales, la définition des ressources propres que proposent les associations délus : une ressource propre est une ressource dont lassemblée délibérante peut faire varier librement le montant ;
- que soit réaffirmée la nécessité absolue, dans lintérêt même de nombreuses entreprises, du maintien dun lien entre les acteurs économiques et les territoires gérés par les collectivités locales ;
- que soit organisée par le gouvernement une Conférence annuelle des finances publiques qui pourrait se tenir avant lété.
Enfin, il pourrait être envisagé de remplacer la taxe professionnelle par un nouvel impôt dont les bases doivent être identifiables localement. Celui-ci pourrait sappuyer sur la valeur ajoutée, la piste dun impôt local sur les bénéfices étant jugée, quant à elle, inacceptable compte tenu du caractère trop fluctuant de cette assiette, dépendant en partie des décisions fiscales de lÉtat ;
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